Ce numéro 185 du Viquet est dédié, sinon exclusivement du moins en majeure partie, à l’occasion du centenaire de sa naissance, à Pierre Godefroy. La personnalité de Pierre Godefroy, Le Viquet avait commencé de l’évoquer déjà, dans son fascicule 182 de Noël 2013, au travers de l’histoire du Prix littéraire du Cotentin dont il fut un des principaux instigateurs avec Fernand Lechanteur et Jean Barbaroux. Cependant il est beaucoup d’autres aspects méconnus de cette personnalité normande parfois controversée, mais « qui ne fut en rien un homme ordinaire » selon les mots de son ami Pierre Leberruyer. Et il reste certainement le « dernier député paysan de la Manche » car, il était bien homme de la terre de par ses origines et le restera toute sa vie même si, à l’aube de son existence de travailleur de la glèbe, une incroyable odyssée allait assurément bouleverser sa destinée.

La revue Le Viquet, dans son édition estivale (n°180) vous propose deux itinéraires découverte. Tout d’abord, un site incontournable celui de Jobourg avec ses falaises et ses grottes. Parmi les plus hautes d’Europe, ces falaises, qui témoignent de deux milliards d’années de l’histoire de notre planète, sont à explorer en toute quiétude en compagnie des guides de l’association À la découverte de la Hague. C’est aussi l’histoire de ce tourisme initié au début du XX^e siècle par le Touring Club de France que retrace l’article, avec ses divers avatars, des périodes de fréquentation assidue aux drames qui menèrent à une interdiction totale du site durant un certain temps.

C’est un autre renouveau que la revue évoque en seconde partie avec la réapparition de ces « échaudés« , pâtisseries très prisées autrefois dans nos foires et connues sous diverses formes et appellations : simené, garot, cônuet, cornu…

Une double invitation à la promenade et à la gastronomie de notre région.

Le n°179 de Pâques 2013 nous propose un inventaire historique et géographique du chemin de fer dans les îles anglo-normandes. Outre ce sujet peu banal voire méconnu des Normands de la Normandie continentale ce numéro contient également une présentation historique des corps de garde dont bon nombre a déjà malheureusement disparu de notre littoral. L’évocation d’un auteur dialectal saint-lois oublié, Pierre Girard, et un exposé des problèmes liés à la recherche lexicologique dans le domaine normand complètent l’essentiel de cette parution.